Disparition d'Henri Courtine

Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / En bref / mardi 23 fevrier 2021 / source : FFjudo


Le seul 10e Dan français, Henri Courtine, est décédé à l'âge de 90 ans.

 

Communiqué de presse de la FFJDA :
Pionnier du judo français, Henri Courtine a su conquérir un palmarès d'exception dans les années 1950. Il fut de très nombreuses fois médaillé aux Championnats d'Europe entre 1954 et 1962, 3ème aux Championnats du Monde en 1956 au Japon.

Toute sa vie a été consacrée au développement du judo et à l'innovation tant sur le plan de l'organisation, de la technique que de l'éthique.

Entraineur national de 1962 à 1964, il a ensuite connu une prestigieuse carrière de dirigeant du judo français entre 1966 et 1972, successivement Directeur Technique National puis Directeur Administratif de la FFJDA.

Il fut ensuite Directeur sportif de la Fédération Internationale de Judo de 1979 à 1987 et Directeur du haut niveau au Comité National Olympique et Sportif Français de 1982 à 1986.

La Fédération lui avait décerné la Grande Médaille d'Or, le Trophée Shin, la médaille d'Excellence du Grand Conseil des Ceintures Noires. Il était également Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur.

En 2007, Henri Courtine devient le premier dixième dan français, et demeure le seul à ce jour en France.

Stéphane Nomis, Président de la FFJUDO : "Nous avons perdu une de nos étoiles.. Henri COURTINE, le plus haut gradé du judo français nous a quittés. Il a été un des pionniers de notre discipline en France, un des premiers champions, un des premiers dirigeants du sport français. Henri COURTINE a inspiré et éclairé beaucoup de judokas. Toutes mes pensées et mes condoléances vont à sa famille et à ses proches."

Mohamed ZOUARH, Membre du Conseil d'Administration et Responsable de la Commission Culture Judo : "Il a rayonné sur le Judo national et international, a participé au développement du Judo sur les différents continents et à l'organisation du Judo mondial. Monsieur COURTINE seul et premier 10e Dan de l'hexagone, nul ne pouvait incarner le SHIN-GI-TAI comme ce monument."

 



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