Le CNOSF donne raison à Emilie Andéol

Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / FFJDA / mardi 8 septembre 2020 / source : alljudo


Camouflet pour la Fédération Française de Judo qui pensait barrer la route à Grégory Martin, en faisant invalider sa liste 'Pour le judo girondin' en raison de la présence d’Emilie Andéol. Le résultat de la conciliation qui a eu lieu au CNOSF est clair : la liste est recevable.

L'info diffusée il y a quelques jours (Lire l'article : «Emilie Andéol : je ne suis pas dans le bon camp») et qui a choqué de nombreux judokas et dirigeants, n'est pas restée sans suite. La conciliation qui a eu lieu au CNOSF jeudi dernier, et dont le verdict a été rendu hier, a donné raison à Grégory Martin et à la liste 'Pour le judo girondin' qui se présente à l'élection pour le comité de Gironde.

Une fédération qui empêche l'une de ses championnes olympiques de postuler à des fonctions bénévoles, la situation prêterait presque à sourire tant elle est absurde. 

Garants des valeurs du judo, les dirigeants de la FFJDA ont maintenant l'occasion de les mettre en pratique en faisant preuve d'un peu de bon sens, et en appliquant la demande émise par la conciliatrice du CNOSF. Cela permettra également de ne pas commencer à dépenser l'argent des licences 2020-2021 dans des frais d'avocats inutiles.

Après le courrier méprisant de M.Girardot, et les tentatives de conciliation (ou d'intimidation ?) de Mrs Merlin et Brousse, Grégory Martin et le collectif  'Pour le judo Girondin' méritent un débat démocratique. On pourrait même espérer que la Fédération rembourse les frais d'une procédure qui, finalement, lui a permis de mieux connaître ses propres textes.

Après avoir répété à l'envie qu'il n'avait pas le temps pour faire campagne car il devait gérer la crise du COVID-19, et à l'heure où de nombreuses voix se lèvent pour dire que la Fédération Française de Judo fonctionne mal, il serait préférable que le Président soit le garant du débat démocratique, et qu'il ne fasse pas preuve d'un acharnement personnel contre la championne olympique.

Quoiqu'il en soit la décision d'appliquer - ou pas - la préconisation du CNOSF, qui devra être prise dans les 48 heures, sera lourde de sens et aura un impact fort sur cette campagne au cours de laquelle certaines méthodes peu reluisantes commencent à apparaître au grand jour.



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