Lucie Louette : « Je ne me voyais pas dans un groupe exclusivement féminin »

Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / Interview / jeudi 27 juin 2013 /


Suite à l’annonce de son arrivée au Flam 91, Lucie Louette nous explique son choix.

Bonjour Lucie, à quel moment dans la saison as-tu décidé de changer de club ?
Jusqu'aux championnats d'Europe j'étais focalisée sur mon objectif. A Levallois j'avais un contrat jusqu'à la fin du mois de juin, et après les championnats d'Europe, j'ai commencé à être contactée par d'autres clubs. Levallois ne m'a pas vraiment fait de nouvelle proposition et c'est à ce moment-là que j'ai décidé de changer, sans savoir encore où j'allais aller.

Tu avais deux propositions, celle de Flam 91 et celle de Pontault-Combault. Pourquoi as-tu choisi Flam 91 ?L'élément le plus important dans mon choix, c'est qu'au Flam 91 il y a un groupe mixte. Je ne me voyais pas rejoindre un groupe exclusivement féminin. D'autre part il y a Penelope Bonna que je connais bien car nous nous sommes suivies, à Amiens, puis à Levallois et maintenant au Flam 91.

Est-ce que tu connaissais les entraîneurs de ces deux clubs ?
Je les connaissais un peu mais sans plus. On se croise au bord des tapis, et cela donne l'occasion de voir comment ils fonctionnent avec leurs athlètes, mais tant que l'on n'a pas travaillé avec un entraîneur c'est difficile de dire qu'on le connaît vraiment.

Quels sont tes attentes en changeant de club ?
Ce que j'attends d'un club c'est que ce soit un soutien, et que j'y trouver une bonne ambiance, cela doit me permettre d'aller encore plus haut. En termes d'entraînement cela ne va pas changer grand-chose, puisque je m'entraîne essentiellement à l'INSEP. La différence c'est que le mercredi soir je n'irai plus à Levallois mais au Flam 91. Je vais garder l'organisation que j'ai mise en place en début de saison avec notamment deux séances en compagnie des garçons le lundi et le mardi matin à l'INSEP.

Qu'est-ce que cela t'apportes en plus de t'entraîner avec les garçons ?
Déjà une opposition physique qu'il est plus difficile de trouver chez les filles. Ensuite les deux séances auxquelles je participe sont vraiment dures, avec un gros échauffement, beaucoup de travail de kumi-kata et des randoris avec une forte opposition. Les premières fois je finissais l'entraînement vraiment fatiguée...


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